Zone humide située au niveau des sources, la tourbière garde en réserve, comme une éponge, une grande quantité d’eau qu’elle restitue lentement à l’exterieur toute l’année. L’eau qu’elle délivre est très pure. Conserver les tourbières est donc un enjeu primordial
La tourbière acide est un milieu naturel gorgé d’eau. La matière organique végétale s’y accumule sans se décomposer et constitue lentement la tourbe. Une mousse particulière, la sphaine, caractérise cette végétation originale qui abrite des plantes rares.
Penchez vous un peu, les sphaines sont là à vos pieds. Ce sont elles qui forment la tourbe, car elles poussent continuellement vers le haut alors que leurs parties inférieures meurent et s'accumulent.
De plus elles possèdent de très nombreuses cellules vides qui peuvent se remplir d'eau. Ce sont de vraies éponges capable de retenir jusqu'à 30 fois leur poids en eau !
Menacées par diverses dégradations, les tourbières nécessitent aujourd’hui une plus grande protection et des actions de gestion adequates. Le conseil général du finistère y contribue pour la tourbière du Mougau, par l’acquisition de terrains et leur entretien.
La sphaigne est un genre de mousses bryophytes, le seul de la famille des Sphagnaceae. Il regroupe environ 285 espèces à travers le monde et recouvrent 1% des terres émergées. Ces espèces de bryophytes sont à l’origine de la formation des tourbières par accumulation de leur matière organique. .
Maintenant, voyons comment les reconnaitre.. Attention ! Ne les confondez pas avec des mousses ordinaires..
Elles s'en distinguent facilement par leur tête en forme d'étoile. Elles poussent souvent en coussinets plus ou moins compacts. Leur couleur varie du vert au brun en passant par le jaune ou le rouge.
Les sphaignes participent activement au maintien des conditions écologiques qu’elles affectionnent. Ainsi, elles ont le pouvoir de maintenir leur milieu très acide et favorisent également un micro-climat froid. En effet, lors de forts réchauffements, l’eau qu’elles contiennent s’évapore. Ce passage de l’état liquide à l’état gazeux de l’eau consomme de l’énergie prise dans le milieu exterieur sous forme de chaleur. la température au niveau des coussinets de sphaignes s’abaisse alors.
La tourbière constitue l'endroit le plus humide de note territoire. C'est en quelque sorte notre "chateau d'eau". Elle est bien plate, direz-vous pour un chateau !!!
En fait elle s'est installée le long du versant à la faveur d'une petite cuvette. Ainsi, elle récupère, en plus des précipitations, le ruisellement permanent de l'eau qui vient du haut de notre montagne. Elle la stocke, la filtre, puis la restitue régulièrement au ruisseau en période de sécheresse. Pratique non?
Voici un "tuyau" pour le repèrer d'un simple coup d'oeil. Parmis les plantes caractéristique, on y trouve normalement la fameuse Narthécie ou Ossifrage. Durant juillet elle forme un tapis de fleurs jaunes qui prennent rapidement une teinte orangé.
En Bretagne, la constitution de la tourbe débute il y a environ 5000 ans dans certaines dépressions argileuse constamment inondées. Les milieux tourbeux possèdent un excellant pouvoir de conservation. On peu notamment y retrouver les grains de pollen des plantes qui se sont succédées au fil des millénaires. Il est alors possible de reconstituer l’évolution de la végétation. Les tourbières sont donc aussi des sources irremplaçables d’information sur notre patrimoine qui doivent être conservées dans l’intérêt de tous.
Regardez de plus près parmi les Narthécies. Une habitante des tourbières. Une araignée surfeuse... c'est une Argyroneta aquatica.
Attention, pas si près ! Cette araignée possède un venin très dangereux.
Nous autres les Korrigans sommes immunisés, mais pas vous les humains!
Heureusement, son mode de vie fait que les rencontres avec l’homme restent très rares.
L’argyronète, un mode de vie particulier.
(Peut-être une erreur. En effet, un contact me prévient qu'il se pourrait que se soit une dolomède, mais sans me donner ses sources pour vérification. Dans le doute, je garde Argyronète.)
L’argyronète est une espèce d’araignées aranéomorphes de la famille des Cybaeidae, la seule du genre Argyroneta.
L’argyronète vit dans les plans d’eau calme et claire. Il faut cependant une présence de plantes aquatiques pour qu’elle puisse arrimer sa toile.
Dolomedes fimbriatus est une espèce d’araignées aranéomorphes de la famille des Pisauridae. Son nom vernaculaire est dolomède des marais.
Les Dolomèdes sont des araignées semi-aquatiques qui ne tissent pas de toile, mais chassent à la surface de l’eau en se déplaçant gràce aux poils hydrofuges de l’extrémité de leurs tarses. Elles se nourrissent de petits insectes aquatiques, mais aussi de têtards et d’alevins
Crédits photos : Toutes les photographies de ce site sont la propriété de « lbdeb.free.fr » . Pour toute utilisation, merci d'en faire la demande par mail à lbdeb@free.fr et aucune utilisation à but commercial ne sera acceptée .
Google Analytics est un service d'analyse Web fourni par Google. Google utilise les données recueillies pour suivre et examiner l'utilisation de ce site, préparer des rapports sur ses activités et les partager avec d'autres services Google.
Google peut utiliser les données recueillies pour contextualiser et personnaliser les annonces de son propre réseau de publicité.
Données personnelles recueillies: données de cookies et d'utilisation. Lieu de traitement: États-Unis. Trouver ici la politique de confidentialité de Google.