Dremmwel Breizh

                 Horizons Bretons

Kristine T
Dominik K

La  Bio Diversité En Bretagne 

http://lbdeb.free.fr

Les fournils et moulins

Le pain : Au XIXe siècle et encore au début du XXe siècle le pain revêtait une très forte valeur, il était le symbole du travail des hommes. Il ne devait jamais être posé à l'envers sur la table car on ne le gagne pas sur le dos : Ne vez ket gounevet war ar c'hein. Un four se trouvait en général dans chaque village ; il était en commun.

Le fournil et le four.

Les pétrins et le four.

Le boulanger a rangé sa casquette sur le porte manteau. Les pelles à enfourner et la balance sont rangées. 

Le moulin.

La pâte à pain est finie

Sous un drap de lin, la pâte lève. içi, on fait encore du pain au levain et du kouign-amann.

En raison du faible débit d'eau, un étang est aménagé 300 m en amont pour constituer une réserve utilisable toute l'année, pour assurer une alimentation régulière en eau des moulins.

Des 1610, il est bâti, à flan de coteau, à 5 km de la source du Stain, ce ruisseau qui rejoint l'Elorn peu après Sizun.

Le bief (ou canal artificiel) aboutit au-dessus du moulin qui était, à l'origine, doté d'une roue horizontale ou pirouette.

En, 1794, le recencement communal des moulins indique que celui de Kerouat ne travail que 5 jours par semaine, ceci en hivers; de mars à octobre, le débit de l'eau n'est pas suffisant.

En aval du barrage, le bassin de répartition permet le réglage des débits entre le ruisseau en fond de vallée et le bief d'amenée d'eau aux moulins. Des moines rouges, dit-on, construisirent les moulins et constituèrent la réserve d'eau en amont du village dès le début du XVIIe siècle. (Cela reste à confirmer)


L'eau canalisée en rigole le long du chemin permettait autrefois d'irriger régulièrement les prairies de novembre à mai.

Provenant du bief (dérivation à partir de l’étang), l’eau arrive jusqu’à la vanne qui commande la mise en service de la roue.

L'eau entraine la roue.

Lorsque la vanne est fermée, l’eau s’écoule dans le canal de fuite qui rejoint plus loin le ruisseau. Pour actionner la roue, on ouvre la vanne ; guidée par la rigole, l’eau se déverse dans les godets. Le poids de l’eau entraîne la rotation de la roue ; le réglage du débit en détermine la vitesse.



Comment ça fonctionne?


Canal de fuite.

Mécanisme de transmission.

Sur l’axe (ou arbre) de la roue est fixé le rouet à alluchons qui transmet le mouvement à la lanterne. Le gros fer qui la traverse repose sur le palier et supporte à son autre extrémité la meule courante. Pour débrayer, on arrête la roue puis on tire successivement sur les deux leviers (la trempure) de façon à écarter les fuseaux de la lanterne des alluchons du rouet.


Les meules.

Le grain est écrasé entre deux meules parallèle : la meule inférieure fixe (dormante ou gisante) et la meule supérieure tournante (courante). L’étanchéité du passage du gros fer dans l’oeillard de la meule dormante est assurée par un ensemble de cales de bois (le boitard). Au centre de la meule courante l’annille, croisillon métallique qui repose sur le gros fer, est encastrée dans la pierre.


Fabrication des meules

Mis à part leur centre, les meules sont confectionnées de façon identique. Des morceaux réguliers de silex ou de pierre meulière sont assemblés avec de la chaux ou du ciment et entourés d’un cerclage de fer. En fonction de la dureté de la roche, on place successivement : 

- Le centre, les pierres tendres (oeillard)

- La couronne intermédiaire, les pierres dures (entrepied)

L‘habillage se détériore au fur et à mesure de l’utilisation des meules. Le meunier procède alors au rhabillage, c’est- à –dire qu’il ravive les aspérités de la pierre. Il est nécessaire de lever la meule courante pour avoir accès aux surfaces internes. Le meunier amarre sur le cerclage métallique une crochet de fer puis il manœuvre le cabestant pour lever progressivement la meule courante jusqu’à la caler sur chant. Le marteau à piquer sert à boucharder la surface plane tandis que le marteau à rhabiller est employé pour retracer les raies.

Afin de déchiqueter entièrement les céréales, la surface travaillante des meules est striée avec précision (habillage). Différents marteaux sont utilisés pour les apprêter :

- Les marteaux à grain d’orge permettent de piquer la partie centrale et de creuser le logement dans lequel s’engagera l’anille.

- Les marteaux à tête courte servent à tracer les rainures et les hachures.

Les marteaux et lunette en fer du rhabilleur .


La mouture.


Les céréales versées dans la trémie s’écoulent dans l’auget suspendu à la civière. Le frayon (ou babillard) en frottant contre l’extrémité de l’auget commande la descente régulière du grain dans le trou central de la meule (oeillard). Les grains s’engagent dans les rainures et sont broyés progressivement.

La force centrifuge rejette la farine en périphérie ou les balais fixés sur la meule courante, l’évacue dans le conduit de descente vers l’auge et le sac. Les archures qui entourent les meules et le plateau de bois qui le recouvre, vont contenir la farine pendant la mouture.


Le moulin d'en bas.

A la fin du XVIIIe siècle, un second moulin, plus petit, est construit en contrebas pour utiliser au mieux la dénivellation (8m. de hauteur de chute entre le bief et ruisseau).

Malgré ses transformations (adaptation d'une roue verticale), il sera désaffecté à la fin du XIXe siècle.

Le fournil d'en bas.

Le fournil de 1821 est traversé par une conduite d'irrigation, existant avant la construction du bâtiment.

A la pointe du Van sur la commune de cleden-Cap-Sizun (Finistère), a subsisté jusque vers 1955 un type de petit moulin à vent dénommé " chandelier ". La cage circulaire en bois repose sur le pivot métallique fixé sur un socle maçonné. Elle tourne sur un " chemin de fer " circulaire grâce à la queue en bois (guivre) qui permet d’orienter les ailes face au vent.

Ce modèle très voisin du type de moulin Ouessantin, n’a sans doute existé au XIXe qu’en très petit nombre d’exemplaires, à l’extrémité du Cap-Sizun. Cette réplique a été reconstitué en 2007.

Dans les Monts d’Arrée, deux moulins à vent ont été recensés au XVIIe siècle : 1 à Sizun et 1 à Lannedern. Il s’agissait de moulins-tours entièrement en maçonnerie.

L’écomusée à la volonté de présenter ce type de moulin non seulement pour sauvegarder un élément du patrimoine finistérien, mais aussi dans le cadre de son projet scientifique et culturel, pour mettre en évidence les moyens de production et d’utilisation de l’énergie à travers le temps.

Cette réplique a été réalisée à l’initiative de l’association des Moulins du Finistère qui œuvre depuis de nombreuses années pour la préservation du patrimoine des moulins.

L’action a bénéficié d’un parrainage de la société générale, le lycée professionnel du bâtiment de Pleyben et l’amoulageur Benoît Lauriou en ont assuré la réalisation.

Le socle du moulin a été construit par l’association D’insertion IDEE de Brasparts avec un financement du Conseil Général du Finistère.

La chapelle de Kerouat.

Le 15 Thermidor an IX de la république (2 août 1796) la chapelle, bien nationnal provenant des biens de la paroisse est mise en vente.

Sur le terrain d'1 hectare bordé de talus, sauf à l'ouest, se situe l'édifice d'environ 110m2 dont les ouvertures sont toutes entourées de pierre de taille, ainsi que celle de la sacristie; le clocheton abrite alors une petite cloche.

Sur le placitre de la chapelle (dénommé aussi cimetière), on dénombre 29 chênes, 1 chataîgnier, 2 ifs, 2 sapins, 1 orme et 4 jeunes plants de chêne.

Sur la photo ce qu'il reste de la chapelle.


Pour acquérir l'ensemble (fonds et arbres sur pied, bâtiment et cloche), Derrien Fagot déboursa 1953 livres.

Cette chapelle dédiée anciennement à St Siméon et St Jude, avait servi de lieu de réunion pour le comité révolutionnaire du canton de Sizun.

Suite à son abandon, elle sera démolie entre 1810 et 1830. Plusieur pierres scultées seront réemployées pour la construction des nouveaux bâtiments du hameau de Kérouat.

Crédits photos : Toutes les photographies de ce site sont la propriété de « lbdeb.free.fr » . Pour toute utilisation, merci d'en faire la demande par mail à lbdeb@free.fr et aucune utilisation à but commercial ne sera acceptée .

Google Analytics est un service d'analyse Web fourni par Google. Google utilise les données recueillies pour suivre et examiner l'utilisation de ce site, préparer des rapports sur ses activités et les partager avec d'autres services Google.

Google peut utiliser les données recueillies pour contextualiser et personnaliser les annonces de son propre réseau de publicité.

Données personnelles recueillies: données de cookies et d'utilisation. Lieu de traitement: États-Unis. Trouver ici la politique de confidentialité de Google.